lobotomie transorbitaire
L’image montre Walter Freeman qui exerce la lobotomie transorbitare ou la lobotomie du pic à glace en 1950. Il pratique cette technique sans gant, ni masque ni champs.
La lobotomie : chapitre sombre de la médecine ou avancée thérapeutique ?
L’histoire nuancée de la lobotomie
C’est à l’âge de quatorze ans que le cerveau a commencé à me passionner, quand j’ai décidé de devenir neurochirurgienne. Pour moi, le cerveau est un organe fascinant.
En 2014, j’ai participé aux olympiades scientifiques de biologie en Syrie. C’est à ce moment-là que j’ai pris connaissance de ce que l’on appelle le « Système Nerveux Central ».
En août 2017, j’ai eu l’occasion de faire un stage de trois jours au sein du Service de Neurochirurgie des Hôpitaux Universitaires de Genève. C’est alors que ma passion pour les neurosciences s’est confirmée.
En 2018, j’ai effectué un stage d’observation de trois mois entre avril et juin au Service de Neurochirurgie des Hôpitaux Universitaires de Genève, à l’occasion de mon trimestre extra-muros. Pendant ce stage, j’ai eu la chance de pouvoir assister au quotidien des neurochirurgiens aux travers de leurs consultations, leurs visites médicales, leurs congrès et, bien entendu aux travers de leurs nombreuses interventions chirurgicales, j’ai pu voir des pratiques, à la pointe de la recherche, que mes yeux n’avaient encore jamais vues.
vidéos de la lobotomie
MY REVIEWS
J’aimerais remercier les lectrices et lecteurs qui ont lu ce travail jusqu’à la fin.
Je tiens à remercier ma famille, qui a supporté pendant des mois la présence inhabituelle de la lobotomie à la table du dîner, et qui m’a toujours soutenue à chaque étape de ma vie, ma mère Angy, mon père Mohamad Suhir, mes sœurs Sana et Zein, mon frère Hadi et ma tante Enam.
Je tiens à remercier mon enseignant M. Alexandre Zimmerli, qui m’a suivie pendant les neuf mois de rédaction de ce travail, et qui m’a beaucoup encouragée à envisager l’extra-muros lors de ma deuxième année du collège. Je remercie aussi M. Vincent Menuz qui m’a aidée à régler quelques problèmes de mise en page.
Mes vifs remerciements vont à toutes les personnes que j’ai interviewées :
- En neurochirurgie, le Dr Marco Vincenzo Corniola,
- En bioéthique, la Pr. Samia Hurst-Majno,
- En histoire de la médecine, la Pr. Aude Fauvel,
- En psychiatrie, le Pr. Claude Aubert
- En médecine générale, la Dr. Rola Darwich,
- En chirurgie esthétique, le Dr. Anas Nassan,
Je tiens à remercier le neurochirurgien et chef de clinique le docteur Marco Vincenzo Corniola mon maître de stage ; le Professeur Karl Schaller, chef du service de neurochirurgie aux Hôpitaux Universitaires de Genève, qui m’a permis de faire les deux stages en 2017 et 2018.
Je remercie toutes les personnes qui m’ont aidée à corriger le français et/ou qui ont lu mon travail : le professeur de français Shady Ammane, la sociologue et journaliste Agnès Pivot, l’ingénieur et coach Henry Gros, la logopédiste Anna Baldacci, la professeure de français Béatrix Scheidegger, la docteure Anne Meynard et le docteur Hany Ammane.
Je tiens aussi à remercier le Musée d’Histoire des Sciences de la Ville de Genève qui m’a donné accès aux archives de revues scientifiques, si considérables. Et à l’Institut des Humanité en Médecine de Centre Hospitalier Universitaire Vaudois où j’ai trouvé l’ouvrage de Freeman et Watts, Psychosurgery: Intelligence, Emotion and Social Behaviour Following Prefrontal Lobotomy for Mental Disorders, qui date des années 1942.
Merci au docteur Hany Ammane qui m’a aidée à écrire ma toute première lettre de demande de stage, le point de départ de tout, et au docteure Sophie Ammane qui m’a fournie plusieurs livres de neurosciences.
Merci infiniment à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la naissance et à l’aboutissement de ce travail.
Travail de Maturité de Sama Barakat Collège Rousseau 2018-2019